Félicien… de F.S
Thème : existence folle.
Résumé :
Félicien…, a des parents qui ne s’occupent pas de lui. Tout jeune, son père a gagné la super cagnotte d’un loto, et s’en est allé avec son épouse, faire le tour du monde des casinos. Féliicen, livré à lui-même et à la faillite soudaine de ses parents qui viennent de tout perdre au jeu, se rend seul bac en poche pour Paris. Là-bas, il traîne dans les bars et ailleurs et ne construit rien. Puis il gagne à son tour au jeu ! Et part parcourir le monde… Dans une soirée, il tombe amoureux de Pénélope, et comme elle lui échappe, il la poursuit, recherche, aux quatre coins de la planète… Leur histoire d’amour n’a rien de simple et de conventionnel. Pourtant, malgré un père ultra influent et des excentricités en tout genre, les deux jeunes gens parviendront à se retrouver…
Critique :
Alors, là. Félicien Combes… C’est PAS DE LA GNOGNOTTE !!! L’histoire est –interminable- rocambolesque, invraisemblable, folle. Ca part dans tous les sens : c’est un peu fatiguant, mais ma foi ; vive l’enthousiasme !
Le ton et l’ambiance du manuscrit sont très originaux. Tout semble à la limite du réel, tout se déroule à la vitesse de la lumière, aux quatre coins de la Terre, le temps s’étire et se rétracte ; on ne se soucie pas du crédible, et c’est bien.
La position du narrateur, qui se place très en retrait du texte et offre un œil de juge et d’observateur, est également un point fort du style.
Les personnages, sont à la fois ultra consistants, et insaisissables ; Du genre, votre voisin est une super star, voyez ? A la fois proche et inaccessible.
La construction pêche un peu. Le texte est très long, tout de même confus, les intrigues ne sont ni très solides, ni très en place. L’histoire est impossible à raconter, et ne peut d’autre part, se lire qu’à petites doses..
Il y a un vrai talent d’écrivain. Mais le texte en l’état, manque d’un peu de cohérence, de cohésion autour d’une intrigue, parfois, plus « facile »
Le texte est bien écrit, mais il manque de supports, d’intrigues secondaires, et d’un contexte plus élargi…